Top wo Nerae ! / トップをねらえ!
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Top wo Nerae ! / トップをねらえ!
Journaliste : Un petit mot pour commencer ?
Fenarö : (En Badass Arm Fold position) INAZUMA KICK !
Etant donné que Top Wo Nerae ! est composée de deux série d'OVAs, nous allons les traiter séprarements :
Musique écoutée lors de la fiche : Nyan Cat
Fenarö : (En Badass Arm Fold position) INAZUMA KICK !
Etant donné que Top Wo Nerae ! est composée de deux série d'OVAs, nous allons les traiter séprarements :
- Top Wo Nerae ! Gunbuster !:
Titre original : トップをねらえ!/ Aim for the Top !
Réalisateur : Hideaki Anno
Producteurs : Gainax
Genres : Shonen, Drame, Science Fiction, Mecha, Super Robot, Comedie, Militaire
Statut : Série terminée
Première diffusion au Japon : Octobre 1988 à Juillet 1989
Format : OVAs
Nombre d'épisodes : 6
Films : Top Wo Nerae ! Gunbuster vs. Diebuster ! (1997)
Synopsis : L'histoire se déroule sur une Terre où l'homme débute sa timide conquête du système solaire. Mais dans son élan, l'humanité se retrouve confrontée en 2013 à une force extraterrestre terrifiante. Ces insectoïdes ravagent tout sur leur passage avec un intelligence militaire remarquable, ne laissant que peu d'espoir de victoire. Les flotte sont décimées, dont parmi elle un vaisseau baptisé le Luxion, détruit 10 ans auparavant. A bord, le capitaine succomba en pensant à sa fille laissée sur Terre : Noriko Takaya.
Sur Terre en 2033, Noriko est maintenant à l'académie de formation des pilotes féminines. Timide, maladroite, peu douée, elle rêve cependant de suivre les traces de son père et devenir une astro-pilote pour naviguer dans l'espace. Durant sa formation, elle fait la formation d'une pilote studieuse, Kazumi Amano, un modèle dont la jeune fille tente de s'inspirer en vain. Mais son destin bascule lorsque un nouvel entraîneur, Ota Koichiro, dit "Coach", arrive au centre. Dur et sévère, il ne fait aucun cadeaux aux élèves, particulièrement à Noriko. Pourtant, il décèle un potentiel immense en la jeune fille et décide de l'engager dans un projet pour piloter aux cotés de Kazumi un mystérieux appareil : le Gunbuster. En effet, les aliens se rapprochent de plus en plus de la Terre et la race humaine doit abattre ses dernières cartes.
Critique : Un youtuber avait parfaitement décrit Gunbuster en quelques mots. "Gunbuster c'est un anime avec une jeune fille hystérique qui combat des milliards d'ennemis dans un mecha gigantesque et surpuissant à coup de rayons lasers et d'une batte de baseball et qui a fondé le fan-serive chez le studio Gainax. Que demander de plus ?"
Oui, Gunbuster a été un pas déterminant dans le parcours de Gainax. Il fait déjà parti de la génération de super robots qui ont renouvelé le genre aux cotés de la série des Braves (Yushaa !) tout en fondant un sous-genre de super robot propre à Gainax et que l'on retrouve dans Top wo Nerae 2 ! Diebuster !, FLCL, Abenobashi Mahou☆Shotengai ou encore Tengen Toppa Gurren Lagann. Enfin, il est le fondateur du fan-service (utile !), localement chez Gainax et plus généralement dans l'animation mecha japonaise, ce qui en fait un monument du genre.
Gunbuster mixe deux aspects majeurs : le contexte tragique d'une humanité au bord de l'extinction avec un approche véritablement scientifique du super robot (sans en déloger tout le coté fun et kitsch). Je m'explique.
Que ce soit au niveau de l'athmosphère, de la bande son, du graphisme, Gunbuster est résolument sombre et pessimiste. Face à leurs ennemis, Noriko se retrouve véritablement face aux horreurs de la guerre, notamment la perte d'être chers. Au début peu dégourdie (comme la majeure partie des personnages de Gainax), elle finira par s'endurcir, trouver une voie et se surpasser pour y faire face (comme la majeure partie des personnages de Gainax). Si ca paraît anodin, voir Noriko maîtriser progressivement le pilotage dément le principe de pilotage inné des adolescents prépubères en matière de super robot. Un bon point (imaginez dans la vrai vie comme se serait dangeureux !!).
Les ennemis de Gunbuster s'avère d'ailleurs aussi puissants que mystérieux. On ne sait rien d'eux, seulement leur apparence qui demeure pour le moins étrange. Ils semblent ainsi representer une volonté transcendant l'humanité comme une partie d'une ensemble voué à leur destruction. Face à cette fatalité, l'espoir de l'homme se nomme en un mot : science.
Et là, Gunbuster ne prend pas de gants et nous plonge littéralement dans les principes de la théorie de la relativité générale concernant la vitesse de la lumière et ses conséquences sur le temps et l'espace. Je ne vous explique rien, je préfère que vous découvrez cette bref introduction à la physique gravitationelle par vous même. C'est un aspect qui m'a personnellement énormément plu vu l'intérêt que je porte au sujet. Et en plus de parfaire votre culture, ça apporte vraiment un plus en matière de crédibilité à l'univers et la narration. L'anime frôle ainsi l'anticipation de près tout en demeurant dans la science fiction.
Toutefois, Gunbuster est définitivement un anime type du super robot. La toute puissance du mecha est juste... super robot (il faut le voir pour s'en rendre compte). De nombreuses attaques seront utilisées et reprises dans les projets suivants de Gainax, d'autres sont inspirées de super robot célèbres et toutes sont accompagnés des hurlements du pilotes (parce que oui, hurler renforce votre force en plus de vous donner un air de badass charismatique bande de noobs !). Après avoir vu les combats épiques, l'idée qu'une telle machine qui ne s'avère être qu'une simple arme humaine ne peut nous faire que frissonner.
En d'autres mots, Gunbuster c'est du fun, de la passion, de l'awesomeness, du drame, des larmes et de l'espoir. Cest tout ça saupoudré d'un peu de fan service sans pour autant être abusif. J'entend par là l'utilisation du Gainax Bounce, une animation réaliste, voire surréaliste des seins. Mais rien digne d'un High School of the Dead bien entendu. Des scènes comiques sont aussi parfois présentes, mettant souvent la maladresse de Noriko au premier plan. Tout ça fait partie de cette atmophère si particulière, propices aux ascenceurs émotionnels et permet d'apporter un peu d'air frais, ou préparer une descente aux enfers.
Graphisme : 7/10 Graphiquement, il est clair que Gunbuster accuse son âge. L'animation reste toutefois d'excellente qualité encore de nos jours. Si le coté retro colle parfaitement à l'anime, on peut ne pas accrocher.
Scénario: 8/10 Classique au demeurant, c'est la mise en scène qui propulse Gunbuster comme un fusée. Epique sans atteindre la démesure, intensément dramatique avec des sursauts scénaristiques divers, les six épisodes passent à toute vitesse dans un cosmos encore mystérieux et effrayant.
Personnages: 8/10 Il y a peu de personnages remarquables étant donné la place que prennent Noriko et Kazumi, mais on ne peut y rester indifférent. Le shonen est un genre ou les héroïnes sont trop rares pour cracher dessus. Et il faut avouer que Noriko est loin d'être n'importe qui. Les relations qui les unit aux autres, couplés aux ravages des voyages à la vitesse de la lumière divisants les temporalités permet ainsi d'appronfondir certains protagoniste comme Amano tout en conservant un continuité. Classique, ingénieux et efficace.
Bande son: 9/10 Très bon OST pour Gunbuster. Un opening digne des années 90 (Active Heart) puis un thème principal qui va s'imposer et demeurer dans vos oreilles (Fly High !). La bande son retranscrit avec perfection le drame de la série et s'avère très oppressante sur certains passage. Suite à l'épique marche du Gunbuster (Ike Ike Bokura no Gunbuster!!), l'apothéose est atteint avec l'ultime thème de fin (Toki no Kawa o Koete...), mélodie à écouter en solitaire dans l'espace, seul avec ses pensées.
Note bonus !!
Awesomeness : 9/10 - (Awesomeness : ensemble des choses et actes qu'on qualifieraient d'awesome). Gunbuster fait les choses en grand, surtout pour l'époque. Les affrontements sont juste titanesques. Et quel plaisir de voir la gigantesque machine de guerre décocher des Buster Beam à tout va et laisser place à des ruines. La palme d'or revient à la Buster Machine N°3 (dont je ne dirai rien) qui doit être une pes pires machines de guerre de l'humanité. Bref, le militaire atteint des proportions dantesques, et tout ça piloté par deux jeunes filles. Un paradoxe plutôt interessant.
- Top Wo Nerae 2 ! Diebuster !:
Titre original : トップをねらえ2!/ Aim for the Top 2 !
Réalisateur : Kazuya Tsurumaki
Producteurs : Gainax
Genres : Shonen, Drame, Science Fiction, Mecha, Super Robot, Comedie, Militaire
Statut : Série terminée
Première diffusion au Japon : Octobre 2004 à Août 2006
Format : OVAs
Nombre d'épisodes : 6
Films : Top Wo Nerae ! Gunbuster vs. Diebuster ! (1997)
Synopsis : Nous sommes sur terre en 10.2033, soit 10.000 après la fin du premier Top Wo Nerae. La colonisation avance à grand pas et le système solaire est désormais conquis. Mais l'homme ne peut s'aventurer plus loin car ce dernier est cerné par une nuée inombrable d'aliens, nuée surnommée "la voie lactée rouge". Confinés dans leur propre territoire, les humains se developpent sans pouvoir échapper de cette prison.
Au fil du temps, des adolescent commencent à developper des dons psychiques inhabituels s'éteignant à un certain âge. Aux débuts isolés, les cas se multiplient et ils prennent le nom de "Topless". Ces astropilotes d'élites prennent alors les commandes des Buster Machines, antiques mechas ne pouvant bouger que via leur lien psychique entretenu avec la machine. Ils fondent alors la Fraternité et décide de combattre les incursions des extratrerrestres dans le système solaire.
Pendant ce temps, une jeune fille du nom de Nono décide de prendre son destin en main. Elle quitte son village natal et se rend en ville pour accomplir son rêve : devenir astopilote et ainsi devenir une "Nonoriri". Au départ confinée comme serveuse dans un bar, sa rencontre avec une topless du nom de Lal'c Mel'c Mal' va changer son destin.
Critique : Après avoir vu Gunbuster, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Etait-ce une véritable suite ? Ou simplement une histoire dans le même univers sans liens ? J'étais apeuré. Terminé un anime que l'on considère comme complet est toujours très risqué. Et après avoir vu l'opening de Diebuster (Groovin' magic !), je dois dire que j'étais encore très loin d'être rassuré
Et pourtant, pourtant... quelle claque.
Diebuster est totalement différent de Gunbuster en tout point. Au niveau de l'animation, on retrouve les marques laissée par FLCL au studio : un très bonne qualité d'animation et un trait bien plus moderne que celui de son predecesseur. Et ca sent sent vraiment durant les combats qui prennent une proportion encore plus énorme. Explosions, effets de lumière, animation 3D, on entre dans la japanimation actuelle sans encore tout à fait y être. Toutefois, le caractère sombre de Gunbuster a laissé place à une palette de couleurs plus vives et une gravité émotionelle moindre (notamment concernant le character-design). Au niveau de l'ambiance, Diebuster se trouve alors débarasser de ce pessimisme ambiant qui pesait sur l'intrigue de Gunbuster (et qui était la base de sa puissance narrative). Et on arrive à un résultat vraiment très différent.
Cela se ressent également avec un raffermissement du coté fun du super robot. Maintenant, l'arrivée des Topless et la présentation des buster machines comme des armes antiques animées par une force inconnue balaye le coté technique et scientifique au profit d'un mystère plus proche de ce qu'on peut trouver avec les evas de Neon Genesis Evangelion. Le meilleur exemple est l'Exotic Maneuver, sorte de communion entre le topless et la buster machines qui rappelle le taux de synchronisation de 400% des evangelions. Sur les questions scientifiques du voyage à la vitesse de la lumière, il n'y a plus de dichronie comme on pouvait l'observer dans Gunbuster. A défaut d'être crédible, on se rapproche plus d'un rêve : celui de pouvoir voyager dans l'espace avec une facilité fantasmatique. Un mélange des genres, une refonte graphique qui permettent à l'anime d'assurer une continuité avec l'univers tout en explorant une autre voie.
Concernant l'action, Diebuster passe à la vitesse supérieur et présente un des spectacles les plus divertissant en la matière, atteignant parfois le même niveau que Tengen Toppa Gurren Lagann tout en restant plus accessible dans ses proportions. Bref, un Super Robot pur jus porté par les belles valeurs que sont le depassement de soi, l'espoir et l'effort. Mention spéciale à l'épisode final qui propose un des seul ascenseur émotionnel de la série, mais d'une redoutable efficacité. Enfin, la scène finale ainsi que l'épilogue ne manqueront pas de vous surprendre.
Plus grand, plus beau, plus léger, plus étrange... Diebuster ne peut évidemment échapper à la comparaison avec Gunbuster mais s'en sort à vrai dire plutôt bien. Même si la profonde empreinte laissée par son predecesseur n'est pas effacé, cette série d'OVAs apporte un regard nouveau sur ce sombre univers et au final, les deux se complètent au mieux. Quelques points communs peuvent d'ailleurs être remarqués : noms d'attaques, Badass Arm Fold, clins d'oeils en tous genres... Bref, on ne peut pas la qualifier de suite, mais plutôt de séquelle.
Graphisme : 9/10 Une refonte graphique évidente avec une très bonne qualité d'animation, un chara-desing renouvelé et une athmosphère graphique bien plus vive et coloré : un Gunbuster light ? Que neni, on retrouve toujours les effrayants aliens et d'inquiétants protagonistes qui nous rappellent règulièrement la gravité du contexte.
Scénario: 7/10 Le choix de renoncer à une ambiance aussi pesante que celle de Gunbuster se ressent sur le scénario qui paraît d'un seul coup plus plat que celui de son prédécesseur. L'intrigue en patie également malgré une mise en scène dantesque qui tente de contre-balancée en partie ce déséquilibre.
Personnages: 7/10 Là encore, on se concentre sur la relation entre Nono et Lal'c. Toutes deux attachantes, elles rappellent le couple Noriko - Kazumi, mais sans la même complicité qui faisait sa force. Entre Nono et Lal'c, il s'agit d'une profonde admiration de la part de la première et d'un attachement aussi necessaire qu'inexpliqué pour l'autre. La série peine à utiliser ce lien et il ne se concrétise que dans les derniers épisodes. A défaut de cela, les personnages secondaires sont peu remarquables, mise à part Tycho Science et les Soeurs Serpentine.
Bande son: 8/10 Une reprise de la plupart des thèmes de Gunbuster en orchestral ce qui leur donne un nouveau souffle bienvenue. En revanche, j'ai comme une icompréhension pour l'opening (Groovin' Magic). Même si je l'apprécie, il ne colle pas vraimnet à la série et s'avère vraiment trop kitsch pour praître naturel.
Note bonus !!
Awesomeness : 10/10 - (Awesomeness : ensemble des choses et actes qu'on qualifieraient d'awesome). Gunbuster avait mis la barre haut, Diebuster se hisse au sommet et parvient dans une certaine mesure à faire jeu égal avec Tengen Toppa Gurren Lagann permettant à Gainax de rassembler les mechas les plus awesome de l'histoire en son sein. On pourrait vraiment décrire Diebuster comme un Gunbuster décomplexé, enchaînant les batailles dantesques d'une humanité qui ira jusqu'au bout pour survivre. J'ai par exemple véritablement concerné et ému lorsque celle-ci tire sa dernière carte. Bref, une voie qui a permis à Diebuster de laisser échapper plusieurs fois des éclats de rire, tout excité sur ma chaise, en assistant à ce déferlement de puissance. Awesome Gainax.
- Film: Gunbuster vs. Diebuster !:
Gunbuster vs. Diebuster : 8/10
Beaucoup de choses ont été dites précédemment donc ce sera rapide pour ce film qui est en fait un ensemble de deux longs métrages retraçants les 6 épisodes de chaque série. Etant donné qu'ils font tous deux un peu moins de deux heures, il est clair que des passages ont été sacrifiés. Si ce n'est pas gênant pour Diebuster, car l'anime peut être séparé en deux temps et la partie interessante se concentre principalement dans les 3 derniers épisodes, les coupures sont plutôt gênantes concernant Gunbuster qui fonctionnait sur l'ensemble des six épisodes. Au final, le rythme semble beaucoup plus soutenu sur ce dernier et les passages tronqués manquent. Mais au final, l'esprit des deux séries (avec une refonte graphique haute définition tout de même) est conservé et ce film reste actuellement le principal moyen de découvrir Diebuster en France (mais sans les épisodes 2 et 3... Dommage). Un très bon long métrage qui je pense aurait mérité de conserver l'intégrale des deux séries.
Musique écoutée lors de la fiche : Nyan Cat
Dernière édition par Fenarö le Lun 14 Nov - 20:33, édité 1 fois
Fenarö- Valet de la Maison
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Localisation : Gutsy Galaxy Guard, Orbital Base
Re: Top wo Nerae ! / トップをねらえ!
J'aime bien l'affiche Diebuster, je regarderais peut être. (Si je fais quelque chose avec ma liste d'animé qui fais 3 bras >< )
shouun- Membre dévoué
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Date d'inscription : 07/08/2011
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Localisation : Niflheim
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